mercredi 11 mars 2009

Discussions futiles ou quand on se trouve pathétique

Hé oui il existe des moments où l'espace d'un instant parfois éternellement long j'ai l'impression de venir d'une autre planète.
Ces discussions où pendant des minutes qui n'en finissent pas, ces espèces de choses nommées collègues et encombrant le bureau dans lequel je suis, s'éternisent à parler de parfum et à avoir de longues discussions dessus pour savoir quelle marque et quelle fragrance (ah non elle n'ont pas utilisé ce terme ça serait trop compliqué) était la meilleur et qui portait quoi...( à 60 euros le flacon s'il vous plait).
Et quand tout un coup , moi ne me sentant toujours pas concernée comme d'habitude, étant là sans être là, j'entends une voix, voyant bien que je ne disais rien depuis de longues minutes, qui me demande:" et toi tu en penses quoi? tu es parfum ou pas?"
(hum qui me réveille? Et là intérieurement je me dis mais qu'est-ce que j'en ai à foutre de vos parfums à la con qui me donnent mal au crane, vous pouvez bien en faire ce que vous en voulez, vous intoxiquez avec , ça me ferait des vacances et continuez de vous enfoncez dans votre société de consommation de merde.) Non au lieu de ça je me suis contentée d'une réponse des plus pathétiques que je ne dirai pas histoire de préserver mon égo.

Et là je me dis: mais quelle conne je suis...pourquoi se chercher une contenance...

Ca y est elles commencent à me contaminer!!!! Au secours où est la porte de sortie?
Laissez moi partir de cet enfer où je vais devenir dingue.



Bon en même temps pour me chercher une excuse j'ai toujours cette crève et je préfère éviter que leurs satanés rire viennent percuter ce qui me reste de cerveau.

Putain plus que deux jours!

Allez je retourne manger mes profiteroles au chocolat ça c'est une valeur sure! :p

2 commentaires:

Renaud a dit…

hi hi^^
Ca me rappelle mon arrivée dans ma boite. Une boite de mécaniciens matcho, vieille école, avec leur poster de cul placardé derrière chacune de leurs armoires à blouse. Moi, je suis arrivé là avec une chevelure fénoménale et des idées dépassant toutes leurs conceptions. Je me suis mis au défit de m'intégrer contre vents et marées (pour des raisons personnelles). Je t'avoue que ça a été tendu au début (la première année à vrai dire.):surnommé "foufoune" et j'en passe des vertes et des pas mûres avec un dicours facho pour 90% des employés... Puis en fin de compte, je finis comme le meilleur élément de la boite, totalement respecté et presque "craint", mais toujours avec mes idées, mes préceptes et ma conception des choses. Convaincu de ma raison et de mon combat, ils finissent par dire Amen, même si leurs idées personnelles n'ont guère évolué. Ils s'aperçoivent généralement bien vite que leurs raisonnement tombe à l'eau. C'est un peu ma fierté d'intégration dans le monde professionnel... Désolé pour la dérive, mais tes pensées professionnelles me l'ont rappelé^^.
Courage pour tes deux dernières journées
Bisous.

Anonyme a dit…

Sacré Renaud ! Tu as bien raison, j'ai travaillé dans la mécanique aussi et j'ai vécu des moments similaires. Le pire, c'était l'un des employés qui nous faisait voir ses conquêtes sexuelles en pleine action, les filmant à leur insu avec son téléphone portable. Je n'ai pas eu ta ténacité, et malgré le fait que j'étais un "bon élément" qu'on voulait garder, j'ai quitté cet univers qui me faisait vomir et me rappelait ma visite dans un abattoir.