mercredi 23 décembre 2009

L'amour est un oiseau qui vole!





En cette période de fêtes de fin d'année, mais aussi parce que ces jours ne riment pas toujours avec gaieté pour tout le monde et que répandre du baume au coeur peut faire beaucoup de bien autant à à la personne qui l'envoie comme à ceux qui le reçoivent.
Je voudrais juste envoyer tous mes voeux sincères de bonheur aux personnes que j'aime et que j'apprécie, qu'elles lisent ou non ces mots , et que la vie vous sourit.
Que vous restiez toujours vous-même quoiqu'on puisse penser de vous, que vous restiez confiant en vos capacités et en votre vie, et que vous puissiez saisir les instants de grâce, d'amitiés, d'amour et de joie qui se présentent à vous et puissent-ils être nombreux!

Pour l'occasion des passages d'une citation que je trouve très juste sur l'amour.


"L'amour est comme un oiseau libre d'aller partout, le ciel tout entier est sa liberté. 
(Mais) nous fabriquons des cages dorées. Nous avons peur, parce que le ciel est immense, peur que l'oiseau ne revienne pas. [...]
L'amour est un oiseau qui vole[...]"   

Je souhaite juste à chacun, ainsi qu'à moi-même ;),  d'ouvrir les portes de ces cages qui nous enferment et de pouvoir admirer le vol de cet oiseau sans plus aucune peur, mais juste de l'amour, pour toutes les formes de vies qui nous entourent.




Et pour finir un peu de musique de détente et d'évasion:


samedi 12 décembre 2009

Le cri

Elle avait senti la douleur au plus profond de son corps. Sourde, pernicieuse, telle une aiguille perçant lentement la peau, elle s’était infiltrée en elle. L’ignorer aurait été la solution la plus sage et la plus saine, mais plus son esprit avait tenté d’y remédier, plus ses pensées s’y étaient contractées, enfonçant plus douloureusement le poison dans les veines.

Cette douleur avait-elle-même été réelle ou le fruit de sa propre création… ? Elle ne le savait plus… Le temps lui semblait si long depuis…et tout s’était mélangé dans ses perceptions et sa mémoire.

Elle se rappelait juste de cette force qui l’écrasait depuis longtemps,  d’une lourde pression sur les épaules, puis d’un corps qui d’un coup s’effondra….Et son cri…Ce cri qu’elle ne pourra jamais oublier, comme une terrible pulsion remontant du ventre, qui avait résonné en elle pendant de longues secondes et semblant percer les murs des parois qui l’entouraient. Jamais elle n’aurait cru qu’elle aurait pu pousser un tel cri.

Puis tout s’était éteint. Le noir total. Le corps étendu au sol sans plus aucune pression, ni même plus aucun poids. Quelle sensation étrange et paradoxale que cette légèreté soudaine et cette absence de contractions. Elle ne comprenait pas au juste ce qui c’était passé à cet instant précis où tout avait lâché prise en elle. Où son corps avait semble t-il reprit le dessus sur sa tête comme dans un dernier élan vital, pour lui imposer que cela en était trop. Elle sentait juste un soulagement, une sensation nouvelle jamais vécue jusqu’alors.  Et c’était avec une sorte de plaisir esquissé qu’elle commençait à peine  à en saisir la porter et à en apprécier cette jouissance retrouvée.

dimanche 6 décembre 2009

samedi 5 décembre 2009

Lacher prise

Pendant longtemps, et je ne prétends pas m'en être affranchie, je me suis vouée à diverses pratiques et études de développement personnel, afin je le pensais pouvoir dépasser certains blocages, me comprendre et être mieux , voire meilleure.
Toutes ces techniques fleurissent dans nos magazines , livres qui nous entourent, avec toutes les dérives qui y peuvent y être liées comme en management: comment être plus performant, comment être plus productif? Comment être plus ceci, comment être plus cela? Si telle chose ne passe pas avec les autres peut-être que je devrais changer ça en moi, ou alors ça?
Mais déjà pourquoi vouloir être autre que ce que l'on est? Pourquoi vouloir toujours être meilleur? Pourquoi toujours fixer son comportement en fonction des autres? Vouloir être meilleur ou aspirer à autre chose, est-ce que ce n'est pas déjà déconsidérer ce que l'on est et ses propres facultés?
On dit que si on ne peut pas changer les autres, il faut se changer soi, peut-être..., mais faut-il le faire dans le but d'être meilleur ou dans le but d'être en accord avec soi-même? Finalement est-ce vraiment se changer, ou plutôt juste se laisser le droit d'exister en s'affranchissant du jugement?

Alors je m'interroge, est-ce que toutes ces méthodes nous apprennent vraiment à être mieux avec nous-mêmes, ou est-ce qu'encore on nous colle d'autres poids , d'autres attentes que celles que l'on a déjà et que l'on se rajoute, plutôt que d'accepter soi? Comment pouvoir et vouloir être mieux, progresser si déjà on n'apprend pas à s'accepter tel qu'on est?

Bien sur que tout ça va dépendre de chacun et sans renier le bénéfice de certaines de ces approches, et parce que chaque période de la vie correspond sans doute à des stades différents dans son cheminement, je me suis rendue compte que cela pouvait avoir tendance par certains aspects, en tout cas en ce qui me concerne, et dans ma manière de les vivre,  à m'enfoncer dans mes mécanismes.
En effet, si on a déjà beaucoup d'attentes, d'exigences, sur soi-même, venant de notre vécu, de notre personnalité etc,  je ne suis plus persuadée que cela soit une bonne chose de rentrer dans des pratiques où l'on se dit: pour être mieux je dois faire comme ça et pas comme ça, je dois prendre les choses de cette façon et pas de celle-ci, et je dois faire comme ci ou comme ça si je veux progresser, je dois dire les choses comme ça...etc etc...Au final j'ai conscience que ce n'est pas l'envie d'être mieux avec moi-même qui me motive dans ce cas là, mais celui d'être conforme aux attentes des autres, de la société pour éviter le rejet, le conflit, le jugement...etc...
Au final ça ne m'apprend pas à oser être moi ces méthodes, mais à toujours vouloir être mieux, plus adaptable, plus parfaite...sans plus aucune aspérités...à toujours vouloir m'améliorer et à tout  retenir et tout prendre sur moi.
Bref on voudrait diriger nos esprits un peu comme on le ferait avec des ordinateurs qu'on voudrait rendre encore plus performants, plus fiables et avec le moins de bugs possibles.

Hé bien, je pense que je ne suis pas un ordinateur et  je commence à accepter mes "défaillances", mes limites et que cesser de toujours vouloir être meilleure n'est pas un mal tant que je reste consciente des autres , que ce n'est pas une entrave à mon évolution, au contraire que de lâcher prise, que de m'assumer et d'oser exister en s'exprimant avec mes humeurs, mes colères, mes avis divergents, mes travers..., et de m'affranchir de ces exigences supplémentaires, mais au contraire une prise de conscience de mon droit à exister de manière humaine et non comme un ordinateur.

A mon sens, je me demande (vive les paradoxes ;)) même si ce n'est pas tout simplement en arrêtant de se poser des questions sur soi (alors là ouille ouille en ce qui me concerne ! :P) et de suivre son instinct, ses besoins, dans la limite qu'ils n'empiètent en rien sur l'espace vital des autres, de cesser de chercher l'approbation permanente et tout simplement en arrêtant de culpabiliser d'oser exister, qu'on arrive pas le mieux à être soi....
Je pense même que cela aide à être moins dans l'attente et dans l'exigence envers les autres et à les accepter , tels qu'ils sont à notre tour.

Bien sur que si j'écris tout ça c'est que je n'y suis pas encore , mais par contre il me semble que je touche du doigt ce qui me manquait pendant ce temps où je me cherchais , c'est à dire juste oser être et le lâcher prise.

dimanche 15 novembre 2009

Simon's Cat

Je crois pas que j'en ai déjà mises de ces petites vidéos sur mon blog alors ça va être chose faite.
Je viens d'en découvrir 2 que je ne connaissais pas et du coup j'en profite.
Ca sent le vécu et tout ceux qui ont des chats s'y reconnaitront.
Moi je suis complètement fan!
















vendredi 13 novembre 2009

La chanson de Pénélope




C'est un chanson  qui résonne en moi et que je trouve très belle de Loreena Mc Keenit
Elle s'inspire du mythe d'Ulysse et c'est ici Pénélope qui s'y dévoile.

Traduction:

La chanson de Pénélope

A présent qu'est venue l'heure
Le jour est vite passé
Là-bas, sur quelque rivage lointain
Tu m'entendras

   

Aussi longtemps que dure le jour en été
Aussi profondément que peut l'être une mer d'encre
Je garderai ton cœur près du mien
Jusqu'à ce que tu me reviennes


Là-bas, tel un oiseau je volerais
Haut dans les cieux 

Cherchant à atteindre les pleins rayons du soleil 
Uniquement pour t'y retrouver

Et quand la nuit nos rêves sont sereins
Ou quand le vent appelle la liberté
Je garderai ton cœur près du mien
Jusqu'à ce que tu me reviennes.

A présent qu'est venue l'heure
Le jour est vite passé
Là-bas, sur quelque rivage lointain
Tu m'entendras
  

Aussi longtemps que dure le jour en été
Aussi profondément que peut l'être une mer d'encre
Je garderai ton cœur près du mien
Jusqu'à ce que tu me reviennes

mercredi 11 novembre 2009

Princess Mononoke

Voilà un de mes films préférés d'animation japonais de Miyazaki. Je ne m'étalerai pas plus sur le pourquoi du comment. Les choses les plus belles et les plus profondes se passent de mots.
J'ai la K7 mais vu que je peux plus la regarder, je suis tombée par hasard sur ce lien et ces vidéos qui permettent de le voir en entier de manière fractionnée.


Bon visionnage!









mardi 10 novembre 2009

Tristania





Tristania

Quand la nuit couvrira le ciel
Assombrissant ton teint vermeil
Dans une fleur tu te replieras
Et doucement tu t'y loveras


Les pétales recouvriront ta peau
Tes cheveux deviendront ton manteau
Et lorsque la neige tombera
Dans un sommeil profond tu rentreras


Laissant couler tes peines
Qui parfois te rendent si humaines
Lentement, tu te laisseras aller là
Attendant que le soleil revienne de l'au-delà...



Coup de gueule de François Cluzet

J'aime déjà beaucoup l'acteur et là j'applaudis l'homme!




vendredi 6 novembre 2009

Portrait chinois

Allez, parce que je n'ai pas trop d'inspiration, mais du temps, et parce que j'aime bien ce petit questionnaire, je vous propose un petit portrait chinois, où j'ai essayé de répondre le plus spontanément possible.
Si certains veulent le faire de leur côté sur leur blog qu'ils n'hésitent pas, ça peut être amusant et instructif ;)

Si j'étais:


Un objet: un coussin (oui j'aime bien me reposer dessus :))
Un livre: un grimoire de contes et légendes retrouvé au milieu d'un coffre perdu
Une couleur: le violet
Un film: Sleepy Hollow (1er qui m'est venu à l'esprit, mais y'en a tant d'autres )
Une pierre précieuse: l'améthyste (semi-précieuse, mais sinon ça limite)
Un tableau: de Renoir (j'aime beaucoup les impressionnistes de façon général et lui en particulier)
Un parfum: des fleurs , pour préciser :de vanille
Une drogue: internet :P (quand même un peu oui)
Un plat: une galette bretonne au saumon, crème fraiche et fromage de chèvre ....
Une lettre: de confidences
Une boisson: un chocolat viennois (je me fais envie toute seule!!!)
Un élément: l'air
Un animal: le chat (qui a dit qu'on s'en serait douté? ;))
Une saison: le printemps
Un monument historique: une pyramide d'Egypte
Une année: ...heu...lumière?
Une ville: plutôt en bord de mer ou d'océan mais aucune en particulier
Un péché capital: je ne les définirai pas selon ces termes, mais puisque c'est la question, je dirai l'orgueil et/ou la gourmandise..
Une planète: la Terre
Un personnage célèbre : Martin Luther King (j'ai aucune prétention de lui ressembler mais je l'admire pour ce qu'il a accompli)
Un phénomène naturel: l'orage
Un personnage de fiction: Arwen
Un instrument de musique: la harpe
Un politicien: Nelson Mandela (idem remarque Martin Luther King)
Une arme: la parole (parfois les mots bien choisis peuvent faire mal)
Un sentiment: l'empathie
Un sport: heu...marcher
Un mythe: celui de Cassandre
Un métier: ethnologue, ce que je ne ferai jamais mais il fait parti des métiers que je trouve passionnants
Un proverbe: "Avant de juger son frère, il faut avoir marché plusieurs lunes dans ses souliers" proverbe amérindien
Une chanson: "Vivre ou survivre" de Balavoine
Une devise: "Tu es responsable de ce que tu as apprivoisé" :le renard dans Le Petit Prince.

mercredi 28 octobre 2009

dimanche 25 octobre 2009

Le départ


Inspiré d'un dessin d'Amandine Labarre

samedi 24 octobre 2009

L'enfant



Allez tant que j'y suis, un petit écrit spontané à l'instant où je poste mon dessin, sans savoir où ça me mènera ;)


Enfant, tu regardes le monde de tes grands yeux
                  Ces adultes te semblent bien curieux
                                    Toi, tu souris au vent et ris à la pluie
                                                       Ton insouciance fait tant envie


Alors....garde bien au chaud dans ton cœur 
                   Cette part de joie et de fraicheur
                        Cette candeur qui s'éloigne parfois avec les heures
                                       Mais qui permet de grandir avec plus de douceur


Toi, mon petit enfant intérieur, que j'écoute et protège quand tant préférait que je t'oublie
                 Tu es le gardien de mon cœur, de mon âme et de mes espiègleries

                                        Et ma plus belle source de rêverie!





vendredi 16 octobre 2009

La marionnette






Ne serais-je qu'une marionnette
Pantin de bois désarticulé
Perdant le fil et la tête
Que j'en deviens l'oubliée...

La poupée dont on rêvait
Perdant de ses attraits
Enfermée dans le coffre à jouet
Dont-on perdit la clé...

mardi 13 octobre 2009

Suivez moi

....pour une petite visite dans le village de...


Qu'il porte bien son nom ce charmant village situé dans la région au Nord de Toulouse, près de Gaillac! Et quelle belle surprise ce fut de le découvrir alors que ce n'était pas prévu. Un village médiéval très bien restauré et préservé, jalonné de nombreuses ruelles passantes ou cachées, longeant des boutiques, des jardins, des petites maisons, mais toujours pleine de charmes.
Je m'y suis plu à partir dans mes songes, mes rêves et un passé lointain mais ici si proche.
Cordes sur Ciel, enraciné dans la terre et nous permettant de toucher le ciel, de surplomber les terres, les vols des oiseaux, les forêts s'étendant à l'horizon.
Si je peux j'y retournerai lors de sa fête médiévale, histoire de me plonger encore un peu dans son histoire, de m'évader quelques jours dans un autre espace-temps, je suis sure que ce village s'y prête à merveille.
En attendant et parce que ce soir je suis d'humeur rêveuse et avant que d'autres rêves me rejoignent dans la nuit, je vous invite à me suivre à travers ces ruelles pour vous faire découvrir un peu de ce lieu magique et j'espère, si vous ne le connaissez pas, vous donner l'envie d'aller le voir si un jour vous passez par là-bas.

Suivez moi....



Grimpez le long de la rue, pour vous retrouver en contre bas de ses flancs...

Pour enfin arriver devant une porte de la ville...


Les gardes faisant sans doute la sieste, vous pouvez entrer sans hésitation
et vous hasarder au détour des ruelles....



Parfois vous passerez dans des passages plus sombres et vous cacherez à l'abri des regards...





Mais ne craignez rien, l'ombre n'existe pas sans lumière, alors continuez de me suivre....



Pour mieux surplomber le village et les alentours...




Tout comme le chat qui se camoufle et qui observe....

Alors nous rentrerons à nouveau par une porte de la ville..






Flânant le long des échoppes....


Admirant les nobles masures....

Et contemplant la vue tel un beau tableau...

Où l'automne et la fraicheur de l'enfance se mêlent....

Pour finalement s'en aller...

En n'oubliant pas de s'abreuver au puits...

Regardant encore une fois sur ce beau village...
Le soleil se coucher....

Pour un jour y retourner et y voir le soleil s'y lever...

Histoire imagée

Fenêtre sur....



le temps qui court ...




lundi 12 octobre 2009

samedi 10 octobre 2009

Momo sous toutes ses coutures

J'ai moins posté ces dernières semaines et cela sera sans doute le cas pendant encore moment. J'ai moins de temps parce que je viens de commencer un nouveau boulot et puis je suis plus dans une phase de recueillement et d'introspection afin d'essayer d'avancer et de faire le tri dans certains domaines de ma vie. Néanmoins je n'oublie pas ce blog et je vous poste un petit montage photo d'un chat dont je suis tombée amoureuse (oui bon d'accord mon amour pour les chats ne date pas d'aujourd'hui ^^). Celui-ci squatte régulièrement chez un ami de la région de Toulouse, où je suis allée passer un séjour il y a peu, alors qu'il a déjà une maison. Mais plus ça va, plus il prend ses aises et je ne suis pas sure qu'il faille compter sur moi pour l'en dissuader ;P

Il a été nommé Momo, suite à une petite erreur de reconnaissance d'identité sexuelle on va dire. A la base, l'ami en question pensait que c'était une femelle et l'avait appelé Morri en diminutif de la déesse Celte Morrigan, mais lors de ma venue je lui ais fais comprendre qu'il y avait un petit problème et que Morri était peut-être plus le diminutif de Maurice que de Momo en ce qui le concernait pour le coup....
Ah tant d'illusions tombées à l'eau d'un coup!
Hé bien tant pis parce que du coup moi je l'aime bien mon Momo! :)


mercredi 23 septembre 2009

Joyeux anniversaire Nicolas


Hé oui Joyeux anniversaire à mon frère!
Et c'est surtout pour moi l'occasion de te faire un petit dessin que je te donnerai en vrai quand je te verrai ;)
Bon j'ai un peu du mal à ne pas faire de traces vu que je débute avec la pastel.
Sinon pour le choix de l'oiseau, tu sais pourquoi ;)
Voilouuu, je n'en dis pas plus pour ici.
Juste meilleurs voeux et bisous!

mardi 22 septembre 2009

Au rythme des saisons....


Pour l'occasion, écrit à l'envolée...

Arbre, tu me guides et je sens la vie vibrer en toi.
Ta sève tel mon sang coule dans ton corps, et tes branches jouent avec le vent me sifflant doucement les doux chants de la nature.
Collée et enlacée à ton tronc, je sens ton cœur battre.
Que me dis-tu?
Ton langage est mystérieux, mais si tendre et si fort.
Il résonne en moi , en ma vie, en mes racines qui rejoignent les tiennes.
Dans la forêt, lorsque mes pas avancent sur la terre, une feuille me frôle et tu te penches.
Tu me guides là où je ne saurais voir.
Doucement je pose mes mains sur ton écorce et sens les années passées à être et non paraitre.
Toi mon ami l'arbre, tu es mon repère et mon allié. Tu as tant à m'apprendre sur toi et moi, sur la vie et les êtres.
Tout ce que tu vois, gardes et ne confie qu'à un cœur ouvert...me le donneras-tu...
Tu lis en mon âme, je deviens la tienne et je suis toi , sentant ta force et ta chaleur et n'écoutant que les battements de ton coeur...

lundi 21 septembre 2009

Roi de l'Oiseau

Voilà un montage très vite fait de quelques photos de la fête du Roi de l'Oiseau au Puy en Velay qui avait lieu ce week-end. Je précise que ce ne sont pas mes photos pour une fois, vu que j'avais oublié mon appareil. Par contre du coup j'y suis ^^

Voilà une petite explication de l'origine de cette fête et comme j'ai une grooooosse flemme, je fais un copier-coller d'un passage du site: http://www.roideloiseau.com/


"C’est en 1524 que le jeu de l’oiseau est apparu pour la première fois au Puy-en-Velay. Cette coutume, instaurée bien longtemps auparavant par Charles V, consistait à abattre un oiseau de chiffon appelé le Papegaï (perroquet en occitan) d’un coup d’arquebuse ou d’une flèche.

Au Puy, les archers et arquebusiers qui s'étaient organisés en confrérie, avaient été autorisés par les consuls à tirer l'oiseau afin de créer une certaine émulation parmi les jeunes membres de leur confrérie, et les détourner ainsi de "suivre lubricité et tavernes ni s'occuper à mille autres passions et dissolutions en quoi jeunesse est sujette. "

Le tir de l'oiseau avait lieu chaque année le lundi de Pentecôte, d’abord sur la Tour des Farges, et plus tard sur la porte Saint Gilles.

Le vainqueur du tir de l’oiseau était proclamé roi pour une année, pendant laquelle il avait droit de porter l'épée, d'assister aux processions au rang des consuls et de commander une compagnie d’arquebusiers. On lui confiait en outre les clefs de la ville et il était exempté d'impôt.

Mais très vite, les arquebusiers considérèrent ces récompenses insuffisantes au vu des frais que le titre de Roi de l'Oiseau imposait à son bénéficiaire. En effet, celui-ci se devait entre autre, d'abreuver le public, de lui donner collation "et au soir à tous le souper, à raison de dix huit sols par teste" selon le chroniqueur Antoine Jacmon. Aussi pour ne pas laisser disparaître une festivité très appréciée, les consuls allouèrent au Roi de l'Oiseau dix livres par tournois, puis au siècle suivant cent Louis.


C’est ainsi que, malgré quelques interruptions, semble-t-il pendant la période trouble des guerres de religion, le tir de l'Oiseau se pratiqua régulièrement au Puy jusqu'à la Révolution. Il fallu attendre ensuite l'entre-deux-guerres pour voir, de 1920 à 1940 environ, la tradition reprendre vigueur au Breuil de Mercoeur à l'initiative de l'historien vellave Albert Boudon-Lashermes.
Enfin, c'est avec la création des Fêtes Renaissance du Roi de l'Oiseau en 1986 que la ville du Puy-en-Velay renoua une nouvelle fois avec cette tradition populaire et haute en couleurs."


vendredi 18 septembre 2009

Le survivant

J'ai passé des routes et franchi des frontières
J'ai gravi les pierres, traversé la poussière
Croisé les regards de ceux qui se terrent
Et de ceux qui jamais ne regardent en arrière

Ceux qui ont peur de voir la misère
Peur de quitter leurs repères
Peur de se reconnaître en leurs frères
Ou de s'écarter du chemin salutaire

Je suis le survivant d'un monde qui s'enterre
Un monde où misère rime avec égalitaire
Où chacun creuse plus profondément son cratère
Pour se rapprocher de l'enfer sur Terre

J'en ai côtoyé des qui se cachent derrière des causes humanitaires
Pour mieux faire des affaires
Afin d'atteindre le sommet de leur carrière
En vendant leur image à l'égal des plus prestigieux publicitaires

J'en ai côtoyé des qui condamnent leurs pairs
Sur leurs mœurs, leurs penchants, leurs tenues vestimentaires
Se jugeant bien plus dignes que ces prétendus tributaires
En passant leur temps à leur cracher leur venin de vipère

J'en ai aussi côtoyé des qui prétendent faire l'amour et pas la guerre
Répandant la bonne parole sur terre
Désignant les ennemis à leur cause planétaire
Dans leur bonté charitable, ils leurs jetteraient bien des pierres

J'en ai enfin côtoyé des qui se cachent derrière des discours sécuritaires
Pour mieux cacher leurs méthodes totalitaires
Des hommes bien sous tous rapports, assurant leurs arrières
Pour mieux vous prendre par derrière

Je me suis moi même parfois reconnu à travers ces travers
Mais malgré toutes mes larmes de verre
Je reste le survivant d'un monde qui s'enterre
Tentant de préserver mes rêves de cet enfer

Et j'espère...
Qu'un jour sous les gravats de ces calvaires
A travers le souffre et la poussière
Je verrais ressurgir les nouveaux primevères...

mardi 8 septembre 2009

mercredi 2 septembre 2009

La rôdeuse



Sur la terre de tes ancêtres
Tu rodes à la recherche de ton être
Soulevant la poussière à chacun de tes pas
Tu scrutes un signe venant de l'au-delà

Rôdeuse, tu défies les absences trompeuses
Te faufiles dans les ombres aventureuses
Observant le monde et ses tromperies scandaleuses
Tu songes à toutes ces alliances honteuses
Balayant amèrement tes espérances de rêveuse

Lasse de croire à des temps de paix
Qui sembleront n'arriver jamais
Tu te lèves digne et te mets à marcher
Car si de tous tes biens ils t'ont dépossédés
Nul ne peut t'enlever ta fierté

Tu connais ton nom et celui de ton passé
Tes souvenirs à jamais resteront gravés
Sur la terre de tes ancêtres, tu as prié
Tu as rendu hommage aux protectrices divinités
Afin que leurs noms ne soient jamais oubliés
Et ta promesse à jamais scellée.


mardi 25 août 2009

Le sage

Juste un petit croquis pour une fois, que j'ai fais en une dizaine de minutes et que je vous livre tel quel, parce que je ne sais encore si je vais le colorier ou le garder brut ;)

Edit : Finalement voilà la version colorée ;)


samedi 22 août 2009

Séléné et l'envol vers la lune

* Séléné est la déesse grecque de la lune

jeudi 20 août 2009

Les Sept Plumes de l'Aigle


En écho, à mon message précédent et sur lequel je reviendrai dans les commentaires, je voulais juste citer un livre que j'ai lu il y a quelques années et dont certaines paroles résonnent aujourd'hui, il s'agit de "Les 7 plumes de l'aigle " d'Henri Gougaud.

Ce livre raconte le périple de Luis Ansa, personnage réel, de son enfance dans la misère en Argentine, jusqu'à la rencontre d'un chaman, qui le poussera à se découvrir, à partir à la recherche d'autres lieux, de soi et de sa vie. A la recherche des sept plumes de l'aigle qui sont les secrets de la vie.
"Souviens toi que rien n'arrive pas hasard". Ceci est le secret de la première plume de l'aigle.
Histoire passionnante, emprunte de sagesse et de messages initiatiques.

Un extrait:
(je: luis ansa et il: le chaman)


" Un jour, comme il me harcelait ainsi, je lui ai répondu sèchement que sa folie était trop savante pour mon entendement, et que j'étais fatigué de ses extravagances. Il s'est tourné vers moi, l'index pointé. Il m'a dit :
- Qui a parlé ?
J'ai bafouillé :
- C'est moi. Qui d'autre ?
- Tu mens. C'est un impatient à moitié indien qui se croit artiste et qui se prend pour le nombril du monde. Ce n'est pas toi.
- Je ne me prends pas pour le nombril du monde mais je suis en effet ce que vous dites, don Pancho : impatient, indien et artiste. Où est le mensonge ?
Il a soupiré, la mine contrite, apparement accablé par mon ignorance crasse.
- Qui dit "je" par ta bouche ? Toi ? Non. Un vague personnage, un passant éphémère qui veut à toute force être reconnaissable, avoir droit de cité, jouer un rôle dans le monde. Et pourquoi ce fantôme s'acharne t'il ainsi à se montrer, dis moi ? Parce qu'il ne puise d'existence que dans le regard des autres. Il n'est pas doué de vie véritable.
- Pourtant, don Pancho, si je vous dis que je suis né à Cordoba, Argentine, de mère quechua et de père espagnol, avouez que ce sont là des vérités difficilement discutables.
- Ce sont des attributs d'une importance nulle, au regard de ton Etre. Ton Etre ne dit pas : "Je suis ceci, cela, clochard, peintre, ministre, espagnol ou chinois", il n'est pas tel ou tel, il est. Il dit "Je suis" et il n'ajoute rien. "

mercredi 19 août 2009

Qu'est-ce qui nous empêche d'être soi?

Dans ma petite tête comme toujours se posent des milliers de questions sur moi, sur les autres, sur tout et rien et souvent n'importe quoi ;)

Et comme j'ai juste un peu envie d'écrire , je resterai juste sur cette question: qu'est-ce qui nous empêche d'être soi?

Oui pourquoi parfois on refuse de pleinement faire, dire ce que l'on voudrait? Est-ce forcément en fonction de ce que les autres pourraient penser de nous? Ou ce que nous projetons sur ce que nous croyons que les autres pourraient penser de nous? Sur l'hypothèse des conséquences possibles? N'est-ce pas plutôt nous qui sommes perpétuellement en train de nous juger par rapport aux croyances que nous avons acquises, parfois bien malgré nous, et sur nous-mêmes?

Et quand bien même cela serait un mélange de tout ça , qu'est-ce qui nous ferait mal tout au fond dans ce que les autres pourraient penser ou nous renvoyer de nous?
Je pense que selon notre vécu cela peut être une peur de l'abandon, une estime de soi qui se construit plus dans le regard des autres que dans le notre, ou tant d'autres choses encore.
Mais je n'ai aucune réponse, ou du moins aucune figée, je lance juste toutes ces questions en vrac parce que le questionnement fait parti du cheminement sur notre pensée et la conscience de notre être.

Bien sur qu'il ne faut pas toujours penser qu'à soi dans chacun de ses actes et il faut aussi savoir que leur impact peut influer sur les autres. Mais jusqu'à quel point ces autres doivent rentrer en ligne de compte dans la manière de vivre notre vie? Où sont les limites entre la prise de conscience de soi et la place que l'on accorde aux autres et celle que l'on doit se donner et qu'on a le droit de prendre?

Si je dis tout ça, ce n'est peut-être pas tant pour trouver des réponses même si je ne les rejette pas, mais c'est sans doute parce qu'au plus profond de moi, et par rapport à ma propre expérience, ma personnalité et ma sensibilité, ça me fait mal et me met en colère de voir des personnes qui se renient et qui peuvent être amenée à se détruire quand elles prennent conscience de ce reniement et tant qu'elles n'arrivent plus à savoir comment apprendre puis être elles-mêmes.
Peut-être parce que ça me ramène à beaucoup de choses intérieures, vécues et non dépassées et que j'avais juste besoin et envie d'en parler.

Parfois je dirai que quand on a mal aux autres c'est aussi parce qu'on a mal à soi et que leur douleur nous ramène à quelque chose de nous-même. Alors parfois on le rejette, on juge, pour ne pas se laisser atteindre, et puis quand on y arrive on l'accepte, on dépasse le jugement, on se détache , on ne rajoute pas les douleurs des autres aux siennes, on va au delà et on rentre dans la compréhension et l'écoute. Mais parce qu'il faut faire face à tous ces démons et à toute notre imperfection, à tout ce qu'on ne veut pas voir ou accepter de soi, toutes les pensées et réactions qu'on peut se défendre d'avoir mais qui sont là malgré tout, pour toutes ces raisons là, que c'est difficile parfois d'être pleinement à l'écoute de soi et des autres! Mais quelle satisfaction quand on y arrive! :)

mardi 18 août 2009

De la servitude volontaire à la prise de conscience

Je fais circuler ce documentaire en trois parties d'une lucidité extrême sur le monde dans lequel on vit, sur nos propres comportements et les chemins qu'on nous fait prendre. Reportage sans doute perturbant parce qu'il ne fait aucune concession et n'est pas politiquement correct, dure aussi mais réaliste, à voir jusqu'au bout, vraiment.

Après mon sentiment sur ce reportage c'est qu'il n'est pas là pour cautionner un fatalisme, pour culpabiliser chacun de nos actes et ne montrer que la laideur de notre monde, mais pour montrer que d'autres choix sont possibles, même s'ils sont moins confortables dans un premier temps, ils s'avèrent aussi indispensables pour la suite , pour nous mêmes et la planète sur laquelle on vit, pour notre humanité en laquelle je crois encore.
Il est humain de se raccrocher à nos rêves, mais faisons en sorte que ceux-ci soient sains , constructifs, et non pas ceux conditionnés et véhiculés par cette société totalitaire marchande destructrice.
Il est humain de vouloir voir le beau, de ne pas s'enfoncer dans la morosité, ce n'est pas non plus comme ça qu'on avance, mais essayons de voir que la beauté n'est pas non plus celle des couvertures de magazines ou celle qui s'étalent dans les vitrines.
Il est humain de vouloir se sentir vivre, de vouloir avoir accès au bonheur, mais prenons conscience que le bonheur n'est pas forcément celui qu'on nous vend.
Il est humain de vouloir ressentir, mais les émotions les plus profondes et humaines ne sont forcément celles que l'on achète.
Sans rentrer dans une forme de radicalité ou d'intégrisme, tentons juste chacun comme nous le pouvons de nous libérer un peu plus chaque jour des chaînes que nous avons acceptées parce que nous avons été conditionnés pour le faire. Se déconditionner est un combat de chaque jour.
Selon moi c'est apprendre à voir autrement, à penser différemment de tous les discours dont on nous a rabaché les oreilles depuis que nous sommes ici, pour enfin pouvoir vivre autrement et se donner ce droit là. Parce que personne sur cette Terre n'a été nommé par qui que ce soit pour vous dire, à partir du moment où vous avez conscience des uns et des autres, comment mener votre vie, et décreter que seule une voie était possible.

Enfin sur ce je laisse place au reportage qui le montrera et le dira bien mieux que moi.












samedi 8 août 2009

Omnia- Pagan Polska

Je manque d'inspiration, par contre j'ai un trop plein d'énergie et j'ai juste envie de danser, alors je partage juste un morceau d'un de mes groupes fétiches de pagan music ;)


vendredi 7 août 2009

Psycat

En ce moment c'est le manque d'inspiration et une grande flemme , alors juste histoire de mettre une ch'tite photo en voilà une de ma petite Lolote, en pleine consultation psychanalytique, mais pas trop réveillée (ce qui ne saurait tarder)^^



Hum...je vous écoute...quel est votre problème?
( c'est ça, c'est ça...Et ma boite de thon c'est pour quand?...)

dimanche 26 juillet 2009

Spectacle Hippogriffe: Fête médiévale de St Ambroix

Pour terminer avec la série d'articles sur ce séjour en Cévennes, voilà des photos du spectacle des fauconniers équestres de la compagnie Hippogriffe, venant du nom d'une créature mythologique mi-cheval, mi-aigle.

Au delà du dressage de ces rapaces nés en captivité mais qui restent néanmoins sauvage, il faut savoir qu'il existe un véritable respect pour eux, et de réels affinités qui se sentent. Ce n'est pas un spectacle crée pour un coté grandiose mais plus pour faire découvrir ce que l'on peut faire ou pas avec du temps et de la patience avec des animaux qu'ils cotoient tous les jours. Tous les exercices montrés ne réussissent pas toujours car l'animal fait d'abord comme il le sent et ce n'est pas plus mal ^^
Tout le temps de la démonstration est parsemée d'histoires sur le mode de vie de chacun des rapaces.
Quand au cheval, et à l'écuyère, on perçoit clairement la complicité réciproque qui les lie.
J'insiste sur cet aspect parce que certains spectacles sont plus là pour éblouir que pour apprendre, et sont plus dans la recherche du grandiose que dans le véritable respect des animaux sans qui les dresseurs ne seraient pourtant que peu de chose....






Les dresseurs, au milieu avec un faucon pèlerin, et l'écuyère avec son cheval Zéphir.






En compagnie d'un faucon crécerelle



L'envergure du faucon pèlerin





Madame Hibou, Grand Duc ^^





Une chouette effraie





j'ai un doute sur l'espèce, donc je me tais, mais juste pour vous montrer qu'il s'était réfugié tranquillement sur les fenêtres d'une batisse juste à coté.

Et ensuite qu'ils les font monter sur la croupe et la crinière du cheval, ce qui n'est pas si simple que ça en parait et encore moins naturel pour le cheval.






Un aigle pêcheur américain





Enfin quelques photos de la talentueuse écuyère et de son cheval frison, Zéphir