dimanche 11 avril 2010

mercredi 17 mars 2010

Texte hommage

Voilà le texte écrit par mon frère, qui sera lu aujourd'hui en hommage de ma grand-mère et de mon grand-père.

On t’appelait tous « Mamie ». On a qu’une Mamie comme toi dans une vie. Certains t’appelaient « Mamie Guita », mais beaucoup trouvaient que « Mamie Gâteau » t’allait comme un gant. C’est vrai que tu aimais gâter tes petits-enfants, mais aussi toute la famille de tes gâteaux et de tes pâtisseries sans pareil. A la moindre occasion, tu en faisais littéralement déborder les tables.

Les fêtes de famille que tu prenais un si grand soin à organiser et à préparer avaient des allures de caverne d’Ali-baba. C’étaient des montagnes de cadeaux et de gourmandises qui se déversaient comme d’une corne d’abondance.

Car lorsqu’il s’agissait de donner, tu ne comptais pas. Donner de toi, de ton énergie, de ton temps, de ce que tu avais…

Il te fallait donner à ta famille, car la famille, c’était si important, pour toi. Cette famille, tu savais l’unir et la rassembler, et il ne fait aucun doute que tu en étais le premier pilier, le cœur.

Le cœur, tu n’en manquais pas, et tu as tellement donné de celui-ci qu’il t’en a manqué un peu pour toi, à la fin.

Oh ! tout n’a pas toujours été rose, malgré tes efforts pour cimenter cette famille, il y a eu, comme dans toute autre famille, quelques histoires.

Des histoires, qu’est-ce que vous pouviez vous en faire, toi et pépé ! ! C’était folklorique, un peu hystérique, et pourtant, pourtant… tu n’as pas pu t’empêcher d’aller le rejoindre. Vous étiez, et serez pour toujours, inséparables.

C’est pour ça qu’on a envie de vous dire aujourd’hui, à tous les deux, que vous avez rendu notre enfance plus belle. Combien de souvenirs vous nous avez laissés, combien d’autres nous ont permis de nous construire, qui resteront gravés dans nos mémoires.

Alors voilà, maintenant vous êtes réunis à nouveau, déjà. On vous regrette, oui, mais on ne regrette pas ce que vous nous laissez. Nous ferons vivre en nous le souvenir des personnes que vous étiez, touchantes par leur imparfaite, mais si sincère humanité. C’est la promesse de vos petits-enfants que vous avez tant aimés, et qui veulent vous le rendre.

samedi 13 mars 2010

A vous mes grands-parents

Ma grand-mère a à son tour quitté ce monde hier et a rejoint mon grand-père mort il y a 3 semaines. Son cœur hier, pourrait-on dire, n'a pas tenu le coup. Peut-être voulait-elle le rejoindre après toutes ces années, toute leur vie quasiment passée ensemble. Ceux qui restent tentent de mettre des mots à leur manière sur le manque et les départs.

Moi je pense qu'elle l'a rejoint, je pense que sa vie finalement sans lui pour elle, n'avait plus le même sens. Ces dernières années elle s'était dévouée à le soigner, en encaissant, même si elle était loin d'être une sainte, et puis il y a trois semaine sans doute le choc a été dur. Ils ont été mariés plus de 60 ans et leur histoire sur terre se finit ainsi, mais continue ailleurs.
Ma mère dont les rapports avec ma grand-mère n'ont jamais été simples et même douloureux, a pu lui dire au revoir lui tenant la main, alors qu'elle partait. Elle lui a parlé à l'oreille, je ne sais pas quels mots, même si je me doute, mais tout ceci appartient à leur histoire et c'était nécessaire qu'elle puisse lui dire ce qu'elle avait cœur. Je suis sure que ma grand-mère alors qu'elle n'était apparemment plus consciente a entendu et a senti la main de ma mère dans la sienne, c'est ce qui compte, c'est important.

Pour moi je garde en mémoire de mes grands-parents, deux personnages de caractères avec leurs défauts et leurs qualités. Si je n'étais pas d'accord avec tout leurs actes et que je n'en cautionnais pas certains, je sais que leur vécu l'explique et qu'on fait tous bien souvent comme on peut avec ce qu'on a et ce qu'on nous transmis et ce qu'on a vécu.
Mais surtout je garde en mémoire tous ces bons moments en famille passés lors des dimanche, des vacances ou des fêtes avec tous mes oncles, tantes, cousins, cousines. Je sais quelle chance c'était, quelle belle enfance j'ai pu passé grâce à tout ça. Et je les remercie infiniment de nous avoir permis de connaitre ces instants là. Même parfois c'est vrai avec des engueulades qui auraient pu être évités, et des périodes plus difficiles, mais la vie est ainsi. En dehors de ces périodes là, je sais que tout le monde n'a pas eu cette chance de ces bons moments et j'en mesure pleinement la valeur. C'était des parenthèses magiques dans le temps. Ce qui est difficile c'est de dire qu'on ne les verra plus et que tous ces moments là ne seront plus, même si ça fait déjà quelques années qu'ils n'étaient plus vraiment alors que j'aurais tellement aimé parce que j'avais tellement conscience de l'importance et de la beauté de ces moments, mais la vie a été autrement et je resterai toujours nostalgique, tout en regardant quand même devant moi. Alors une page est tournée, mais tout ceci ne part pas avec ceux qui partent, ces valeurs, ces repères, ces souvenirs restent et se cultivent avec ceux qui sont encore là et peuvent les transmettre et les faire vivre encore.

Alors je vous dis merci à tous les deux Pépé et Mamie et puissiez vous être bien ensemble là où vous êtes à présent.

Voilà je voulais mettre quelques photos de moments de famille où on voit mon grand père et ma grand mère.

 Mon grand-père derrière , et moi à gauche et un de mes cousins avec mes cousines. On s'était costumés et on avait fait une pièce de théâtre.

 Ma grand mère qui tient une cousine dans ses bras, un cousin sur ses genoux et moi à droite. Le père noël qui s'est incrusté.

 Mon grand-père il y a quelques années, encore assez valide, avec le plus jeune des cousins jouant à la PS2.


Ma grand-mère avec une de ses arrières petites filles.

jeudi 18 février 2010

A mon grand-père!

Si je sors de mon silence d'hiver, c'est pour rendre hommage à mon grand-père. Oui il est mort hier à l'âge de 82 ans. Cela faisait des années maintenant qu'il avait eu de gros problèmes au cœur et de grosses opérations s'étant de plus en plus suivies de complications. Lui cet homme si sportif avant cet accident, cela faisait de la peine de le voir si anéanti, sa vie devenait un calvaire mais il restait toujours digne. Aujourd'hui la mort l'a emportée, et je l'espère ses souffrances avec envolées. Mais sa mémoire, nous sa famille, ses descendants nous la portons à jamais en nous.
Ce grand père je le craignais et je le respectais. Il avait un sacré caractère, mais toujours droit et son vécu et ses connaissances forçaient mon admiration. Digne il l'a toujours été et je tiens à le rester à son image en lui rendant cet hommage.

Alors en ce jour, j'honore sa mémoire , puisse tu grand père à jamais rester en nous!

dimanche 7 février 2010

Ken Robison nous dit en quoi l'école tue la créativité

 Prenez 20 min et regardez cette vidéo, je trouve que c'est d'une grande justesse et le message sous un humour décapant est vraiment pertinent!

mardi 26 janvier 2010

mercredi 20 janvier 2010

vendredi 15 janvier 2010

Une cité perdue découverte sous la forêt amazonienne

Article extrait du site L'internaute:


Mardi 12 janvier 2010, 10h26
Les vestiges d'une civilisation précolombienne, jusqu'à aujourd'hui inconnue, ont été découverts par des scientifiques au cœur de la forêt amazonienne.

Des structures de forme circulaire ou rectangulaire ont ainsi été trouvées suite à une importante déforestation de la forêt amazonienne, représentant 260 avenues, fossés, digues et enceintes défensives pour un total de 19 villages âgés de 750 à 1 800 ans. Si l'on estime que 300 habitants aient collaboré à chaque construction, cette région aurait compté 60 000 habitants.

Selon la croyance, il n'y aurait jamais eu de civilisation évoluée dans cette région du monde avant l'arrivée des Européens en Amérique, or les routes rattachées à ces travaux sont le signe d'une civilisation évoluée. Quant aux formes géométriques, elles indiquent une probable signification symbolique.

A l'heure actuelle, 200 sites auraient été découverts à proximité de la ville de Rio Branco, ne représentant que 10% des sites qui devraient s'y trouver, estiment les scientifiques. En ce qui concerne la raison de la disparition de ce peuple, ils se penchent sur l'hypothèse de maladies apportées par les colons européens il y a 500 ans...








Photo avant la déforestation....



samedi 9 janvier 2010

Blottie au chaud



Je suis là blottie bien au chaud dans cette douce fourrure , me protégeant des flocons de neige et attendant patiemment que l'hiver passe. 


Oui, pour ceux qui se demandent ce que je deviens, juste je laisse passer l'hiver, le froid et la neige très présente ici cette année et je reste bien au chaud laissant les jours doucement s'écouler jusqu'aux premiers primevères.
Je me repose et puis je dois dire que sa fourrure est si douce et confortable à ce renard qu'on a pas envie de s'en extraire :)

Et pour l'occasion voilà un petit texte amérindien de circonstance:


SilencieuseJusqu'au-Dégel
(Indien Crees anonyme)
 
Son nom raconte comment cela se passait avec elle.

La vérité est qu'elle ne parlait pas en hiver.
Chacun avait appris à ne pas lui poser de questions en hiver
une fois connu ce qu'il en était.

Le premier hiver où cela arriva
nous avons regardé dans sa bouche pour voir
si quelque chose y était gelé. Sa langue
peut-être, ou quelque chose d'autre au-dedans.

Mais après le dégel elle se remit à parler
et nous dit que c'était merveilleux ainsi pour elle.

Ainsi, à chaque printemps
nous attendions, impatiemment.