Je n'en dirai pas plus et je vous laisse le découvrir.
L’arbre: l’intelligence du coeur.
Voulez-vous aller à l’aventure et découvrir les arbres, ces êtres merveilleux de folle sagesse? La magie du coeur vous donnera-t-elle l’audace de rire librement avec les arbres, porte-fenêtre sur le Grand Rire Cosmique, ” this laughing existence ” si chère aux sagesses orientales? Mais aujourd’hui, est-ce le rire des larmes ou le rire des arbres? Les mots des arbres ou les maux des arbres? Avons-nous besoin d’un prétexte (l’arbre) pour approcher indirectement les mystères du coeur humain?
Dans les cycles de la vie, à tous les âges, les arbres ne sont-ils pas présents à toutes nos difficultés d’accepter que les noeuds sont des branches prêtes à nous aider à grandir? Les embûches ne sont-elles pas en premier des bûches pour nous réchauffer les mains du coeur? Mystique et mystère, sagesse et science se rejoignent dans la litière forestière de nos vies.
L’homme est un arbre voyageur, sa vie est à la fois végétale et animale, minérale et divine. Les forêts peuvent-elles vivre sans les arbres libres? Mais surtout, pouvons-nous vivre sans eux? L’inconscience humaine semble vouloir à tout prix prouver le contraire. Les peupliers transgéniques ont aujourd’hui perdu leur aptitude à s’adapter au froid.
Chez les Amérindiens, l’arbre représente la vie et l’unité des forces qui agissent sur le monde. C’est à la fois l’âme, l’ombre et le miroir, rejoignant ainsi la philosophie de toutes les sagesses universelles. En Inde, le couple divin ” agit ” à travers la nature réceptive qui imprègne toute la vie quotidienne. L’esprit charnel des arbres invite au sacré et à l’universel. L’âme profonde de ces êtres archaïques (350 millions d’années) est une force cosmique à déchiffrer, un poème à traduire sans trahir, une biologie à méditer, une énergie à apprivoiser comme un amour à partager. ” Sauvage ” ne vient-il pas du mot ” sylva “, ” forêt “. Il existe peut-être encore un arbre qui rit aux larmes ; il n’est pas seul à jouer les musiques de la Terre, du Ciel et de l’Enfer.
Adapté de Le rire des arbres, les pleurs des forêts, Luc Fournier
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