mercredi 23 septembre 2009

Joyeux anniversaire Nicolas


Hé oui Joyeux anniversaire à mon frère!
Et c'est surtout pour moi l'occasion de te faire un petit dessin que je te donnerai en vrai quand je te verrai ;)
Bon j'ai un peu du mal à ne pas faire de traces vu que je débute avec la pastel.
Sinon pour le choix de l'oiseau, tu sais pourquoi ;)
Voilouuu, je n'en dis pas plus pour ici.
Juste meilleurs voeux et bisous!

mardi 22 septembre 2009

Au rythme des saisons....


Pour l'occasion, écrit à l'envolée...

Arbre, tu me guides et je sens la vie vibrer en toi.
Ta sève tel mon sang coule dans ton corps, et tes branches jouent avec le vent me sifflant doucement les doux chants de la nature.
Collée et enlacée à ton tronc, je sens ton cœur battre.
Que me dis-tu?
Ton langage est mystérieux, mais si tendre et si fort.
Il résonne en moi , en ma vie, en mes racines qui rejoignent les tiennes.
Dans la forêt, lorsque mes pas avancent sur la terre, une feuille me frôle et tu te penches.
Tu me guides là où je ne saurais voir.
Doucement je pose mes mains sur ton écorce et sens les années passées à être et non paraitre.
Toi mon ami l'arbre, tu es mon repère et mon allié. Tu as tant à m'apprendre sur toi et moi, sur la vie et les êtres.
Tout ce que tu vois, gardes et ne confie qu'à un cœur ouvert...me le donneras-tu...
Tu lis en mon âme, je deviens la tienne et je suis toi , sentant ta force et ta chaleur et n'écoutant que les battements de ton coeur...

lundi 21 septembre 2009

Roi de l'Oiseau

Voilà un montage très vite fait de quelques photos de la fête du Roi de l'Oiseau au Puy en Velay qui avait lieu ce week-end. Je précise que ce ne sont pas mes photos pour une fois, vu que j'avais oublié mon appareil. Par contre du coup j'y suis ^^

Voilà une petite explication de l'origine de cette fête et comme j'ai une grooooosse flemme, je fais un copier-coller d'un passage du site: http://www.roideloiseau.com/


"C’est en 1524 que le jeu de l’oiseau est apparu pour la première fois au Puy-en-Velay. Cette coutume, instaurée bien longtemps auparavant par Charles V, consistait à abattre un oiseau de chiffon appelé le Papegaï (perroquet en occitan) d’un coup d’arquebuse ou d’une flèche.

Au Puy, les archers et arquebusiers qui s'étaient organisés en confrérie, avaient été autorisés par les consuls à tirer l'oiseau afin de créer une certaine émulation parmi les jeunes membres de leur confrérie, et les détourner ainsi de "suivre lubricité et tavernes ni s'occuper à mille autres passions et dissolutions en quoi jeunesse est sujette. "

Le tir de l'oiseau avait lieu chaque année le lundi de Pentecôte, d’abord sur la Tour des Farges, et plus tard sur la porte Saint Gilles.

Le vainqueur du tir de l’oiseau était proclamé roi pour une année, pendant laquelle il avait droit de porter l'épée, d'assister aux processions au rang des consuls et de commander une compagnie d’arquebusiers. On lui confiait en outre les clefs de la ville et il était exempté d'impôt.

Mais très vite, les arquebusiers considérèrent ces récompenses insuffisantes au vu des frais que le titre de Roi de l'Oiseau imposait à son bénéficiaire. En effet, celui-ci se devait entre autre, d'abreuver le public, de lui donner collation "et au soir à tous le souper, à raison de dix huit sols par teste" selon le chroniqueur Antoine Jacmon. Aussi pour ne pas laisser disparaître une festivité très appréciée, les consuls allouèrent au Roi de l'Oiseau dix livres par tournois, puis au siècle suivant cent Louis.


C’est ainsi que, malgré quelques interruptions, semble-t-il pendant la période trouble des guerres de religion, le tir de l'Oiseau se pratiqua régulièrement au Puy jusqu'à la Révolution. Il fallu attendre ensuite l'entre-deux-guerres pour voir, de 1920 à 1940 environ, la tradition reprendre vigueur au Breuil de Mercoeur à l'initiative de l'historien vellave Albert Boudon-Lashermes.
Enfin, c'est avec la création des Fêtes Renaissance du Roi de l'Oiseau en 1986 que la ville du Puy-en-Velay renoua une nouvelle fois avec cette tradition populaire et haute en couleurs."


vendredi 18 septembre 2009

Le survivant

J'ai passé des routes et franchi des frontières
J'ai gravi les pierres, traversé la poussière
Croisé les regards de ceux qui se terrent
Et de ceux qui jamais ne regardent en arrière

Ceux qui ont peur de voir la misère
Peur de quitter leurs repères
Peur de se reconnaître en leurs frères
Ou de s'écarter du chemin salutaire

Je suis le survivant d'un monde qui s'enterre
Un monde où misère rime avec égalitaire
Où chacun creuse plus profondément son cratère
Pour se rapprocher de l'enfer sur Terre

J'en ai côtoyé des qui se cachent derrière des causes humanitaires
Pour mieux faire des affaires
Afin d'atteindre le sommet de leur carrière
En vendant leur image à l'égal des plus prestigieux publicitaires

J'en ai côtoyé des qui condamnent leurs pairs
Sur leurs mœurs, leurs penchants, leurs tenues vestimentaires
Se jugeant bien plus dignes que ces prétendus tributaires
En passant leur temps à leur cracher leur venin de vipère

J'en ai aussi côtoyé des qui prétendent faire l'amour et pas la guerre
Répandant la bonne parole sur terre
Désignant les ennemis à leur cause planétaire
Dans leur bonté charitable, ils leurs jetteraient bien des pierres

J'en ai enfin côtoyé des qui se cachent derrière des discours sécuritaires
Pour mieux cacher leurs méthodes totalitaires
Des hommes bien sous tous rapports, assurant leurs arrières
Pour mieux vous prendre par derrière

Je me suis moi même parfois reconnu à travers ces travers
Mais malgré toutes mes larmes de verre
Je reste le survivant d'un monde qui s'enterre
Tentant de préserver mes rêves de cet enfer

Et j'espère...
Qu'un jour sous les gravats de ces calvaires
A travers le souffre et la poussière
Je verrais ressurgir les nouveaux primevères...

mardi 8 septembre 2009

mercredi 2 septembre 2009

La rôdeuse



Sur la terre de tes ancêtres
Tu rodes à la recherche de ton être
Soulevant la poussière à chacun de tes pas
Tu scrutes un signe venant de l'au-delà

Rôdeuse, tu défies les absences trompeuses
Te faufiles dans les ombres aventureuses
Observant le monde et ses tromperies scandaleuses
Tu songes à toutes ces alliances honteuses
Balayant amèrement tes espérances de rêveuse

Lasse de croire à des temps de paix
Qui sembleront n'arriver jamais
Tu te lèves digne et te mets à marcher
Car si de tous tes biens ils t'ont dépossédés
Nul ne peut t'enlever ta fierté

Tu connais ton nom et celui de ton passé
Tes souvenirs à jamais resteront gravés
Sur la terre de tes ancêtres, tu as prié
Tu as rendu hommage aux protectrices divinités
Afin que leurs noms ne soient jamais oubliés
Et ta promesse à jamais scellée.