jeudi 9 avril 2009

Dans le noir

Dans le noir

L'orage gronde mais rien ne libère la colère
Rien n'y fait même les plus dignes prières
On tente d'oublier, on tente de mettre de côté
Mais tous les maux restent gravés à jamais

Toutes ces douleurs qui meurtrissent le cœur
Celles que l'on tait par pudeur
Celles que l'on nie par mépris
Mais qui toujours reviennent à l'esprit

Toutes ces angoisses que rien n'efface
Tous ces démons qui nous glacent
Ceux que l'on voudrait d'un cri faire partir
Quand plus aucun son n'arrive à sortir

Alors ils s'infiltrent dans la pénombre
Vous réveillant au milieu des ombres
Tremblant en recherche de réconfort
Mais personne pour vous prendre contre son corps

Parfois on croit que seul dans le blizzard
Les ennuis larguent les amarres
Mais en fait tout se barre
Sauf ces cauchemars qui vous désemparent

Si fort on aimerait se croire
Pour pouvoir affronter tous les orages
Si fort on aimerait se croire
Quand ils se réveillent au delà des âges

Si fort on aimerait se croire
Mais parfois, on a si peur seul dans le noir....



4 commentaires:

Renaud a dit…

Peut-être le noir n’est-il pas assez intense
Car il est là, pour tout balayer à mon sens
Sauf cette lumière au bout du tunnel
Sauf les étoiles, nos gouvernes éternelles.

On n’est jamais seul, même dans le noir…

J’aime beaucoup ton ti poème !
Bisous à toi

Lalwende a dit…

"On n'est jamais seul, même dans le noir..."

C'est ce que je m'évertue le plus souvent à croire
A dire moi-même aux autres quand ils trouvent tout dérisoir
Mais parfois il y a ces insidieux moments de désespoir
Qui se rattachent à votre mémoire

Ce ne sont que des instants d'un soir
Qui passent avec le fil de l' histoire
Mais vous donnant envie d'écrire votre désespoir
Afin de pouvoir y trouver un exutoire

Mais parfois au matin des mots vous rappellent
Que la nuit aussi les étoiles sont belles
Scintillant de milles feux si haut dans le ciel
En vous guidant alors vers l'essentiel


Merci à toi Renaud pour tes paroles :)
Bisous!

Dave a dit…

Les démons du passé reviennent toujours nous hanter,
Nos blessures ne s'effacent jamais totalement,
Notre mission est d'apprendre à les dompter,
A ne plus souffrir de leurs relents (poil aux dents)

Je comprend mieux pourquoi tu aimes Baudelaire, le poète maudit et incompris de ses pairs.

Si j'en avais le pouvoir,
Je t'enverrais des poutoux effervescents,
Dont la mission serait de détruire tes tourments
Et d'éteindre ces moments de désespoir. (Poil à l'entonnoir)

Gros Bibis !

Lalwende a dit…

:) Bien sur vous ne pouvez pas vous empêcher très cher de faire le pitre au milieu de vos vers
Mais vous avez raison c'est bien mieux comme ça, ne changez pas.;)
Merci beaucoup, vraiment!
C'est adorable.
Gros bisous