mardi 18 août 2009

De la servitude volontaire à la prise de conscience

Je fais circuler ce documentaire en trois parties d'une lucidité extrême sur le monde dans lequel on vit, sur nos propres comportements et les chemins qu'on nous fait prendre. Reportage sans doute perturbant parce qu'il ne fait aucune concession et n'est pas politiquement correct, dure aussi mais réaliste, à voir jusqu'au bout, vraiment.

Après mon sentiment sur ce reportage c'est qu'il n'est pas là pour cautionner un fatalisme, pour culpabiliser chacun de nos actes et ne montrer que la laideur de notre monde, mais pour montrer que d'autres choix sont possibles, même s'ils sont moins confortables dans un premier temps, ils s'avèrent aussi indispensables pour la suite , pour nous mêmes et la planète sur laquelle on vit, pour notre humanité en laquelle je crois encore.
Il est humain de se raccrocher à nos rêves, mais faisons en sorte que ceux-ci soient sains , constructifs, et non pas ceux conditionnés et véhiculés par cette société totalitaire marchande destructrice.
Il est humain de vouloir voir le beau, de ne pas s'enfoncer dans la morosité, ce n'est pas non plus comme ça qu'on avance, mais essayons de voir que la beauté n'est pas non plus celle des couvertures de magazines ou celle qui s'étalent dans les vitrines.
Il est humain de vouloir se sentir vivre, de vouloir avoir accès au bonheur, mais prenons conscience que le bonheur n'est pas forcément celui qu'on nous vend.
Il est humain de vouloir ressentir, mais les émotions les plus profondes et humaines ne sont forcément celles que l'on achète.
Sans rentrer dans une forme de radicalité ou d'intégrisme, tentons juste chacun comme nous le pouvons de nous libérer un peu plus chaque jour des chaînes que nous avons acceptées parce que nous avons été conditionnés pour le faire. Se déconditionner est un combat de chaque jour.
Selon moi c'est apprendre à voir autrement, à penser différemment de tous les discours dont on nous a rabaché les oreilles depuis que nous sommes ici, pour enfin pouvoir vivre autrement et se donner ce droit là. Parce que personne sur cette Terre n'a été nommé par qui que ce soit pour vous dire, à partir du moment où vous avez conscience des uns et des autres, comment mener votre vie, et décreter que seule une voie était possible.

Enfin sur ce je laisse place au reportage qui le montrera et le dira bien mieux que moi.












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