lundi 1 juin 2009

Dans l'antre




Dans l'antre

Traces de pas dans la terre

La peur cache tes colères
Le bruit du vent dans les branches
Et ces yeux qui vers toi se penchent
Le battement de ton cœur s'accélère
Tu recherches de l'air

Ton corps tremble de peur
La nuit te plonge dans la terreur
Tu sens leurs souffles sur ta peau
Et leurs cris jusqu'à tes os
Tu cours jusqu'en perdre haleine
Sentant ton sang battant dans tes veines
Tes larmes s'échappent de tes yeux
Tu souffles inspirant la crainte de tes aveux
Songeant la perte des adieux
Qu'y a t'il au delà des cieux?



En fait j'avais écris ce poème en m'inspirant d'un dessin que j'ai fais, basé sur le chaperon rouge mais en plus sombre courant dans la forêt avec des monstres et esprits le poursuivant. Mais il rend vraiment pas là donc je le garde pour moi, et j'en ai mis un autre à l'aquarelle. En même temps ce dessin et ce poème ne sont aussi qu'un prétexte pour exprimer des choses plus personnelles, même s'il faut pas chercher un sens dans chaque phrase, ni tout prendre au premier degré, vu que parfois je me laisse entrainer par les mots et les ambiances dans lesquelles je pars en songe.

11 commentaires:

Karine a dit…

Tres sympa ce poeme et j'adore l'illustration :) desolee je fais pas tres elabore mais j'ai pas trop la tete a ca. Sois sure que je te lis et j'apprecie; juste ma vie a gerer!
gros bisous

menfin a dit…

c'est bien de mettre des mots sur ses peurs

Lalwende a dit…

Ne t'inquiète pas Karine, je comprends complètement.
Ca serait faux de dire que je n'attends pas d'avoir des commentaires, mais je ne vis pas pour ça et surtout je sais que dans la vie il y a des choses plus importantes et à régler, tu n'as donc nullement besoin d'être désolée. De quoi en plus, d'avoir poster un commentaire qui me fait plaisir? ;)
Bon ben alors t'étais déjà toute pardonnée avant :)
Gros bisous à toi et bon courage.

Lalwende a dit…

Merci menfin pour ton passage.
En effet, ces mots là servent d'exutoire, et même s'ils ne font pas tout, c'est déjà un premier pas.

Renaud a dit…

Peurs puis fuite, ou peurs puis réaction. Ton dessin a de jolis contrastes et l'assortiment avec le texte est réussit =)
Bises ;)

Lena26 a dit…

C'est l'histoire du petit chaperon rouge pour les grandes personnes ça ! Voilà ce que c'est que de trainer dans la forêt à regarder les papillons (ou prendre des photos ;-) et à rêvasser, on peut se laisser surprendre par l'antre de la nuit qui rend la forêt terrifiante.

Bonne journée !

Lalwende a dit…

Ce sont mes propres peurs sur la forêt qui peuvent la rendre terrifiante ;)

Merci à vous!

Dave a dit…

Comme ça me vient : Tu renies ta sensualité... As-tu peur d'être une femme ?

Lalwende a dit…

Dave, je ne crois pas que ce poème là est un rapport avec le fait de renier ma sensualité.
Je fais référence à d'autres peurs que celle d'être femme.
Après tu vas me faire m'interroger sur un sens caché qu'on pourrait lire entre les lignes et que moi-même je n'aurais pas vu lol, va savoir...
Peut-être...
Je ne pense pas avoir peur d'être une femme, mais peut-être ais-je peur du regard qu'on pourrait poser sur moi en tant que femme parfois, ou d'autres intentions auxquelles je n'ai pas envie d'avoir à faire face.
Bon ça y est t'as réussi à mettre le doute dans mon cerveau, t'es content? :P
j'y réfléchirai, mais ce poème ne faisait pas allusion à ça dans mes intentions en tout cas.

Dave a dit…

Pardon d'avoir semé le doute dans ton esprit. N'y réfléchi pas trop, c'était juste une réaction impulsive comme ça, à chaud. N'empêche que... :D

Lalwende a dit…

Je crois que plus une peur d'être femme, c'est plus une peur liée à ce monde de soit-disant adultes, ou de soit-disant humains, que je traine avec moi.
On grandit, on avance, on murit, mais quand je vois ce que pour certains cela signifie être un adulte et ce qu'ils en font, je me demande quel intérêt, et je n'ai pas envie de leur ressembler. Et pourtant je ne crois pas être immature.
Mais un monde où on nie toute individualité, et où empèche justement les enfants de se découvrir pour qu'ils deviennent des adultes humains épanouis portant pleinement le sens de ce mot...ça m'interroge et ça m'inquiète...voire ça m'opresse.