mercredi 17 mars 2010

Texte hommage

Voilà le texte écrit par mon frère, qui sera lu aujourd'hui en hommage de ma grand-mère et de mon grand-père.

On t’appelait tous « Mamie ». On a qu’une Mamie comme toi dans une vie. Certains t’appelaient « Mamie Guita », mais beaucoup trouvaient que « Mamie Gâteau » t’allait comme un gant. C’est vrai que tu aimais gâter tes petits-enfants, mais aussi toute la famille de tes gâteaux et de tes pâtisseries sans pareil. A la moindre occasion, tu en faisais littéralement déborder les tables.

Les fêtes de famille que tu prenais un si grand soin à organiser et à préparer avaient des allures de caverne d’Ali-baba. C’étaient des montagnes de cadeaux et de gourmandises qui se déversaient comme d’une corne d’abondance.

Car lorsqu’il s’agissait de donner, tu ne comptais pas. Donner de toi, de ton énergie, de ton temps, de ce que tu avais…

Il te fallait donner à ta famille, car la famille, c’était si important, pour toi. Cette famille, tu savais l’unir et la rassembler, et il ne fait aucun doute que tu en étais le premier pilier, le cœur.

Le cœur, tu n’en manquais pas, et tu as tellement donné de celui-ci qu’il t’en a manqué un peu pour toi, à la fin.

Oh ! tout n’a pas toujours été rose, malgré tes efforts pour cimenter cette famille, il y a eu, comme dans toute autre famille, quelques histoires.

Des histoires, qu’est-ce que vous pouviez vous en faire, toi et pépé ! ! C’était folklorique, un peu hystérique, et pourtant, pourtant… tu n’as pas pu t’empêcher d’aller le rejoindre. Vous étiez, et serez pour toujours, inséparables.

C’est pour ça qu’on a envie de vous dire aujourd’hui, à tous les deux, que vous avez rendu notre enfance plus belle. Combien de souvenirs vous nous avez laissés, combien d’autres nous ont permis de nous construire, qui resteront gravés dans nos mémoires.

Alors voilà, maintenant vous êtes réunis à nouveau, déjà. On vous regrette, oui, mais on ne regrette pas ce que vous nous laissez. Nous ferons vivre en nous le souvenir des personnes que vous étiez, touchantes par leur imparfaite, mais si sincère humanité. C’est la promesse de vos petits-enfants que vous avez tant aimés, et qui veulent vous le rendre.

3 commentaires:

esquisse a dit…

un instant,une vie,quelle echelle dans ce temps est la plus memorable...celle qu'on vit est si,logique,normale qu'on lui donne de l'importance quand quelqu'un autour de nous s'apprete a la quitter...comme un coup de vent tt le monde passe,ceux qui savent rester conscient que c'est bien un voyage,mettent un peu plus de couleurs dans leurs instants "PRESENT"comme "CADEAUX"
Memoires,tirroir de ce temps qu'on ouvre et qu'on ferme,qu'on pose et qu'on transporte,tout sera bien rangé,tout prendra son temps,tout ne sera qu'un temps,meme abscent vivre avec jusqu'a ce qu'un autre temps passe...petite pensée Lalwende,pour toi,et j'espere que tu vas bien,reviens dans ce monde un peu ,ta magie ,et tes costumes manquent au décors,du moins aux miens...grosse bises

Esquisse

Lalwende a dit…

Merci Esquisse pour ton message.
Ca va à peu près bien on va dire, et je dois de me relever, de faire face à plein choses pour peut-être enfin sortir de mon cocon et oser la métamorphose en papillon peut-être, j'espère....
Simplement lasse de beaucoup de choses, mais je suis jamais très loin et si je laisse pas de messages en ce moment, je passe voir ton blog régulièrement.

Bisous!

Anonyme a dit…

bonjour jolie dame
je n'avais jamais lu ce texte et vu que je te vois peu c'est en cliquant ce matin sur cet ancien lien que je découvre ce si bel hommage

ma grand-mère grecque vit en moi depuis des années et m'alaissé de rès forts souvenirs
moi même maminou fort heureuse de 6 petits enfants je crée avec eux un lien très puissants et ils sont demandeurs

je m'accroche à la vie pour eux

et je suis le ciment qui a fait de cette famille une famille formidable en réussissant à ce que trois papas pour deux filles (deux maris pour ma grande) s'apprécient , se respectent, restent soudés en toute circonstances, et les enfants sont très heuruex ainsi, c'est même drôle quand le premier mari garde parfois avec ses filles le petit boutd'chou du deuxième mari
ou qu'on soient tous ensemble à Noel

tout ce que je n'ai pas eux, moi enfant !
oui une grand-mère , un grand-père .. un rôle fabuleux
je t'embrasse fort Lawlende ,