vendredi 16 octobre 2009

La marionnette






Ne serais-je qu'une marionnette
Pantin de bois désarticulé
Perdant le fil et la tête
Que j'en deviens l'oubliée...

La poupée dont on rêvait
Perdant de ses attraits
Enfermée dans le coffre à jouet
Dont-on perdit la clé...

4 commentaires:

Karine a dit…

Se défaire du carcan, arracher les fils pour ne pas rester dans ce coin, délaissée....
Ici, elles sont accrochées au mur afin de pouvoir être admirées à tout moment de la journée :o)
Joli poème!

Lena26 a dit…

On est tous un peu une marionnette. Moi-même j'ai vraiment l'impression d'être la marionnette de moi-même.

Bises Lalwende

esquisse a dit…

joli petit poeme Lalwende,bien ficelé meme!!!
Je pense qu'on est un peut tous des pantins,bien guidé et attaché a tous ce qui nous entoure,content pas content...on peu toute fois avoir la liberté de temps a autres de choisir notre theatre,et de prendre le plaisir d'offrir notre propre représentation.
Bises .
J'ai bien aimé Cordes et son voyage dans les couloirs du temps.

Lalwende a dit…

Merci à tous les trois, vos commentaires me touchent parce que ça montre votre présence ici.

Peut-être sommes nous plus notre propre marionnette que celle des autres au final... mais je vais réfléchir à tout ça ;)

Bisous
(je vais essayer de faire en sorte que la marionnette ne se fasse pas envoler par le vent qui souffle ici aujourd'hui :))